Je te croyais différente, je me sentais bien avec toi. Aucune jalousie n'était présente. J'avais l'impression de te comprendre et de te connaitre autant que toi a propos de moi. Mais crois moi, plus j'apprend ce que tu es réellement et plus tu me déçois. Les problèmes que tu t'inventes ou que tu cherches pour avoir l'attention, le regards des autres, et la parole de ceux qui t'entoure fixée sur toi ne font pas de toi une si belle réussite. Sache qu'un jour, la vie tournera et à cet instant, tu pourras vraiment dire que tu as du mal a accepter la vie telle qu'elle est.  Alors, s'il te plait, pour l'instant, essayes de rester toi-même. Si c'est avec une touche d'égocentrisme et de narcissisme tant mieux...

...tu te sentiras vivante. 

Le Destin : C'est chose abstraite qui es présente a chaque instant. Puissance qui règlerait les évènements.

 Inébranlable ? Je n’ose y croire. Ou alors je ne veux pas. 

On se dit, « oui, il existe ! » lorsque les évènements jouent en notre faveur. Mais lorsque ceux-ci ne vous aident plus, que penser de ce Destin qui règnerait au-dessus de nos têtes (à nos pieds peut-être) ? 

Fataliste ? Sans doute l’est celui qui croit que le Destin dirige sa vie, et qu’il est la cause de tous ses ennuis. Je le suis peut-être alors.

Je crois parfois à un ange gardien, mais plus rarement à la fatalité. Pourquoi toutes ces choses qui nous tombent dessus à la manière de grands filets, dont on ne peut se sortir et qui oppressent ? Pourquoi cet évènement arrive-t-il ce jour-là ? Pour quelle raison, en une soirée, ai-je rencontré trois fois mes souvenirs ? Des personnes aimées qui vous échappent, en paroles et en actes. Des personnes aimées qui ont changé. En quelques jours. C’est horrible. Est-ce encore un méfait de ce Destin ? Celui qu’on peut accuser sans qu’il vous réponde. Est-ce une nouvelle voie qui m’est ouverte, ou une ancienne qui m’est fermée ? 

J'ai toujours pensé que le Destin nous offraient des cartes et que c'était a nous de les tirés, et de bien jouer. 

J’en souffrirai un jour, de ce Destin auquel je ne sais s’il faut croire.

Pour le moment, je suis devant une porte ; fermée. J’ai peur de l’ouvrir, de trouver quelque chose de l’autre côté. Ou alors...

...de ne rien y trouver.

J'aime les mots pour ce qu'ils transportent de vêcu, de passé et de rêve... Ils sont comme des livres desquels on invente nous mêmes l'histoire. Ils procurent bien plus que le simple bien être de les lire. 

Ils attisent l'imagination, le fantasme, obligent à se demander ce qu'ils cachent. Les mots sont le reflet de l'âme profonde de celui qui les a couchés sur la page blanche. 

J'aime cette image des mots que l'on couche après avoir pris la peine de les penser, de les réflêchir, de les mettre en place, les associer les uns aux autres puis délicatement les poser sur la page. 

On garde toujours un peu de crainte qu'ils ne soient pas tout à fait justes, tout à fait assez forts, assez riches, assez.... 

Le crayon lui même a son importance pour permettre une jolie écriture, il doit remplir la main, avoir le poids adéquat pour soutenir le verbe sans pour autant écraser la poésie qui s'en détache. Il doit permettre à l'écriture de s'épanouir, au gré de la sensibilité. La plume doit être longue pour permettre aux mots de respirer entre la sortie du crayon et l'arrivée sur la feuille. 

L'écriture est pour moi un acte intimiste, sensuel et d'un enrichissement à chaque fois renouvellé. Je l'aime pour la pleinitude qu'elle me procure, la tension fait place au bien être quand les mots ont su trouver le chemin du coeur et de l'âme. Chaque ligne est un petit don de soi supplémentaire. 

J'aimerais, comme certains, savoir écrire des choses

inoubliables qui traversent le temps.

Sous la neige, amer, le cœur en flocon, je traverse l'hiver, sans même voir la saison, éponge à émotions, antenne à sensations... Sous les néons en forme de cœur, je hais l'amour et le bonheur, tous ces faux tableaux, toute cette laideur du beau... Ces roses hiératiques, ces sourires esthétiques, ces pubs hypocrites, ces appâts médiatiques, ces couchers exotiques, ces dentelles extatiques, ces soupirs érotiques..

 Toutes ces niaiseries, j'en veux bien un peu aussi.

Démocratie ? Démocratique ? Mon cul . Moi je ne vois qu'un royaume . Et je vois la rage , dans les yeux de ceux qui n'ont plus rien , la tête au fond des chiottes . A chercher , l'oxygène . Un jour le peuple se lèvera . Évidemment surement pour toujours , éternellement et à jamais. ♫

Chaque être humain est naïf. Une société de dingue. Où va-t-on réellement ? Quand on pense à ses putains de démocrates assis le cul dans leurs fauteuils qui ne bougent pas le petits doigts. Ses élus qui ne savent même pas gérer une minime situation. Je ne pense pas que tout ces jeunes qui en sont à la weed, ou autres ont choisis d'en être là. C'est une génération de mal-être. Quand je dis "mal-être" c'est général, entendons nous bien.

Et moi qui rêve juste de rêver, juste de quoi rêver encore...

J'ai envie de recommencer. Recommencer à zéro. Prendre un nouveau départ. Je n'aime pas ce que je suis devenue. Peut-être ais-je été influencée ? Ou peut-être n'ais-je jamais été moi même. Je suis une personne utopique, et pourtant, je n'arrive pas a avancer. Je suis resté bloquer. Je ne sais a cause de quoi. 

Ma vie n'a rien de galvanisant. Pourtant, des passions, j'en ai. J'arrive pas a les vivres pleinement. 

Les gens autour de moi on tous quelque chose de particulier, je pourrais analyser chacun d'eux pendant plusieurs heures. Mais, de moi, je ne serais que dire. 

J'aimerais que les gens puissent me voir comme quelqu'un d'heureux, de confiance, sur qui on peu compter. Oui. J'aimerais.

Mais même cette idée fataliste est utopique.